Les hippodromes sont des établissements sportifs spécialement conçus pour organiser des courses de chevaux. Au Canada, ils sont présents dans chaque province et s’inscrivent dans une longue histoire qui remonte à la création de la ville de Québec en 1651. Les hippodromes du Canada sont gérés par des organismes provinciaux et accueillent tous les ans plusieurs milliers de personnes.
Les types d’hippodromes
Il existe deux types principaux d’hippodromes :
- Les hippodromes traditionnels avec un circuit sur terre ou sur herbe
- Les hippodromes synthétiques où le sol est recouvert d’une surface synthétique
Dans les hippodromes traditionnels, le terrain est naturel et peut être enherbé ou non. Les circuits synthétiques sont généralement plus lisses que ceux en terre et permettent aux entraîneurs et aux cavaliers de courir à une vitesse plus élevée.
Les courses de chevaux
Les courses de chevaux sont organisées dans les hippodromes et ont lieu régulièrement. Elles sont généralement classées par catégorie selon le sexe, l’âge et le type de course (plat ou obstacle). La distance de la course varie également, allant de 800 mètres à 5 km. Il existe également différents types de courses telles que les sprints, les courses de distances moyennes et les courses de fond.
Les acteurs de l’hippodrome
Afin que les courses puissent avoir lieu, plusieurs acteurs interviennent : les entraîneurs qui entraînent les chevaux, les jockeys qui montent les chevaux, les vétérinaires qui veillent à la santé des chevaux, les propriétaires et les sponsors qui soutiennent financièrement les courses, les stewards qui surveillent et vérifient le respect des règles, et bien sûr le public qui assiste aux courses et encourage les participants.
D’autres personnes veillent également à ce que les éclairages fonctionnent parfaitement bien.
L’importance économique des hippodromes
Les hippodromes sont très importants pour l’économie canadienne. En effet, les courses de chevaux représentent un secteur important du marché des loisirs et des sports.Ils contribuent directement à l’emploi et à l’activité commerciale, notamment grâce aux investissements de développement et aux retombées indirectes qu’ils génèrent.
De plus, les hippodromes sont souvent une source de revenus pour les villes qui les accueillent, grâce à leur contribution financière au moment de payer les impôts. Ces dernières servent à financer divers projets municipaux tels que les infrastructures, l’amélioration des services publics ou encore les programmes sociaux.
Les enjeux environnementaux et animaliers
Bien que les hippodromes soient sources de bienfaits socio-économiques, ils sont également associés à certains impacts négatifs, notamment sur l’environnement et les animaux. Les hippodromes utilisent parfois des produits chimiques toxiques pour désinfecter et nettoyer leurs surfaces, ce qui peut endommager la faune et la flore des alentours. De plus, certains hippodromes sont situés près de zones humides sensibles, ce qui pose un risque pour ces zones si le drainage des eaux usées n’est pas correctement maîtrisé.
Par ailleurs, certaines organisations s’inquiètent de la « torture » infligée aux chevaux lors des courses et de la possibilité que les chevaux soient séparés de leur famille et maltraités. Par conséquent, les hippodromes doivent travailler en étroite collaboration avec les organismes compétents pour s’assurer que les courses se déroulent dans le respect des normes en vigueur en matière de bien-être des animaux.
Les hippodromes font partie intégrante de l’histoire et de la culture canadiennes. Ils offrent une grande variété de divertissements et contribuent à l’emploi et à l’activité économique des villes qui les accueillent. Cependant, il est important que ces établissements fassent preuve de responsabilité envers l’environnement et les animaux afin de maintenir une activité durable et respectueuse.